lundi 4 juin 2012

Et pour quelques gigahertz de plus..., de Ophélie Bruneau


Titre : Et pour  quelques gigahertz de plus…
Auteur : Ophélie Bruneau
Editeur : Ad Astra
Couverture : 
 
Illustrateur France : Laurent Guillet
Pages : 216 pages format poche

Biographie auteur :

Ophélie Bruneau se décrit volontiers comme hispano-montargo-réunionno-nanto-chti, et encore, c’est pour simplifier. Après avoir grandi entre deux hémisphères et survécu à des études d’ingénieur, elle est venue à la littérature pas le Donjon de Naheulbeuk et a publié ses premières nouvelles en 2009.
Elle vit en banlieue parisienne avec un sosie raté de Sébastien Chabal, un cerisier mégalomane, deux oursons pirates et beaucoup de bibliothèques. Et pour quelques gigahertz de plus est son premier roman.



   

Synopsis :

Un vaisseau proche du cimetière des astronefs…
Un équipage incomplet et hétéroclite…
Un système inexploré à la veille d’une guerre interplanétaire…
Pour Jean-Frédéric Serrano, commandant du Viking, la meilleure solution serait de quitter le secteur avant le début des embrouilles ! Sauf, bien sûr, si les autochtones impliquent de force les Terriens dans leur conflit.
Pris entre deux feux, privés du soutien de la planète-mère, les soldats du Viking joueront à la roulette russe… à leur façon !
Dans l’espace, personne ne vous entendra bluffer.
Avec Et pour quelques gigahertz de plus, space-opera mouvementé qui lorgne du côté de Babylon V et de Galaxy Quest, Ophélie Bruneau vous promet un bel électrochoc !

Critique :

NaNoWrimo. Je ne sais pas si ce mot étrange vous dit quelque chose, et pourtant. Chaque année, des milliers d’écrivains en herbe à travers le monde tentent d’écrire un livre d’au moins 50 000 mots durant le seul mois de novembre. Parmi eux, une poignée parvient à se faire publier. Ophélie Bruneau fait partie de ce club encore très fermé en France. Assurément, elle le mérite. Assurément, on sent la patte d’un NaNoWrimo avec un texte nerveux qui va dix mille à l’heure. Pas de repos pour les braves. Si ce premier roman est très rapide à lire, c’est certes parce que le roman est court, mais c’est aussi parce que l’on a un texte très fluide, sans anicroche.
Pour ma part, je dirais qu’il s’agit d’un bon premier roman, très agréable à la lecture que je conseillerais à la lecture pour les débutants en science-fiction qui ne veulent pas se prendre la tête avec des romans où l’aspect technique et scientifique est beaucoup plus mis en avant. Car dans Et pour quelques gigahertz de plus, on a affaire à une aventure simple axé sur la découverte d’une nouvelle espèce intelligente développé spatialement. C’est d’ailleurs là que réside l’originalité de ce récit puisque pour une fois, ce sont les humains qui sont le plus développés technologiquement dans cette histoire où nos héros, venus pour une simple mission diplomatique, vont se retrouver entre deux feux dans un début de guerre qu’ils vont tenter de désamorcer contrairement à toutes les lois intergalactiques.
Nos héros jouent par contre un peu sur les stéréotypes avec Artémisia, lieutenant modèle, Tikosh le coureur de jupon ou Serrano commandant de bord un peu grande gueules. Une sacré équipe de troublions. Si à ce niveau l’originalité est moins présente, l’alchimie fonctionne très bien avec des personnages attachant. Une histoire sans aucun personnage auquel s’attacher est une histoire manquée, ce qui n’est pas le cas ici.

Note : 7/10
Un livre bon pour le goûter, mais un goûter de luxe avec un prix élevé.

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