lundi 7 janvier 2013

Gate 7, de Clamp



Titre : Gate 7
Auteur : Clamp
Editeur : Kazé
Date de publication : 2011 et 2012 pour les trois premiers tomes
Couverture :
Nombre de tomes sortis : 3 en France, série non terminée
Prix : 6,99 euros par tome

Biographie auteures :

La création du studio CLAMP date de 1989. Sept étudiantes ont décidé de monter un cercle de mangakas. Aujourd'hui elles ne sont plus que quatre :
• Ageha OHKAWA (Leader du groupe) née le 2 Mai 1967. Elle s'occupe généralement du scénario
• Satsuki IGARASHI, (Assistant designer) née le 8 Février 1969. Illustration.
• Tsubaki NEKOI, née le 21 Janvier 1969. Elle s'occupe des retouches à la base, et a travaillé également sur les illustrations de Wish et J'aime ce que j'aime.
• MOKONA, 16 Juin 1968. S'occupe essentiellement de l'illustration.
Très célèbre autrefois dans le monde amateur, prouvant leur talent notamment dans des revues pour amateur (fanzines), Clamp se propulsa dans le milieu professionnel avec la publication de RG Veda dans le magazine Wings. Le groupe accumula ainsi les succès avec Tokyo Babylon et X, qui apparaîtront un peu plus tard sur les grands écrans. La publication de Magic Knight Rayearth leur a permis d'élargir leur public, avec le développement en parallèle de ses sous-produits comme le jeu apparu sur game boy. L'originalité de Clamp vient de la diversité de style et de genre, caractérisée par la diversité de l'équipe : selon les mangas, le responsable du scénario ou de l'illustration peut changer.

Synopsis :

Mais qui sont Hana, Sakura et Tachibana, les trois locataires d'Ura-shichiken ? Depuis que Chikahito, un jeune lycéen tokyoïte, a croisé leur route lors d'un voyage à Kyôto, plus rien ne se passe comme il l'avait prévu ! Magie, créatures surnaturelles et espaces parallèles… Sa vie jusqu'alors bien tranquille se transforme en une aventure fantastique, entre combats épiques et découverte du Kyôto secret !

Critique :

                Ma dernière lecture shônen. Peut-être vieillissant que je suis n’accroche-je plus à ces lectures pour ado et jeunes adultes ? Ah non, je kiffe toujours One Piece, alors tout va. Un instant, ai-je cru que je perdais ma passion pour les mangas ? Pour contredire cela, me voici dans l’obligation de dire que je n’ai pas aimé Gate 7.
                Je l’explique. D’abord, le dessin. Certes, il s’agit d’une culture partagée par beaucoup de mangakas de faire des arrières plans minimalistes au niveau du détail pour gagner du temps avant publication, mais trop, c’est trop. D’autant plus qu’il y a capacité d’en faire des magnifiques quand on en juge certains. Et à l’inverse parfois, il y a un florilège tellement important d’effets que ça en devient confus et difficilement lisible. Et une dernière chose sur le dessin, on sent la provenance shojo (mangas pour filles) du collectif d’auteures, surtout au niveau du design très efféminé des personnages. Je n’émets pas de jugement là-dessus, plaira à qui plaira.
                J’en viens à l’histoire en elle-même. Pas basique, mais classique. Compliquée non pas dans l’intrigue mais dans les outils de la narration. Les auteures, dans leur monde fantastique qu’elles déploient, s’appuient beaucoup sur l’histoire japonaise de la période Sengoku. Il est donc difficile d’apprécier toutes les subtilités pour nous pauvre lectorat français. J’ai beau connaitre globalement les noms des familles nobles de la période (merci Shogun Total War II), j’en ai encore un mal de tête.
                Et je vais conclure magistralement sur l’intrigue qui est assez bateau, mais comme qu’on dirait dans le jargon, ça se lit.

Note : 5/10
Lisible malgré un vocabulaire japonais trop présent et difficile à mémoriser. Pour les petites faims.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire