dimanche 12 mai 2013

Le Couteau Aveuglant, de Brent Weeks



Titre : Le Couteau Aveuglant
Série : Le Porteur de Lumière, tome 2
Auteur : Brent Weeks
Editeur : Bragelonne
Date de publication : 2013
Couverture :
Nombre de tomes sorti : 2/3
Illustrateur : Miguel Coimbra
Pages : 717 pages
Prix : 25 euros

Biographie auteur :

Brent Weeks, né en Arizona, passa quelque temps à parcourir le monde comme Caine, le héros de Kung Fu, à s’occuper d’un bar et à corrompre la jeunesse (mais pas en même temps), avant de commencer à écrire sur des serviettes en papier de restaurants. Enfin, un jour, quelqu’un décida de le payer pour ça. Déconcertante de maîtrise, sa trilogie de L'Ange de la Nuit signa ainsi le coup d’envoi de sa carrière.

Synopsis :

Chaque lumière dissimule un secret. Chaque secret porte en lui une révélation.
Gavin Guile se meurt. Il croyait encore avoir cinq ans de répit avant de succomber au sort de tous les Prismes. En vérité, il lui reste à peine une année… À travers le monde, la magie des couleurs devient incontrôlable et menace de destruction les sept satrapies. Les anciens dieux reviennent à la vie, levant une implacable armée de spirites. L’unique salut pourrait se trouver du côté du frère renégat de Gavin. Celui dont il a volé la liberté il y a seize ans…

Critique :

Souvenez-vous de La Voie des Ombres, un premier roman de fantasy de Brent Weeks qui avait tout de suite cassé la baraque par ses nombreuses qualités et en surfant sur la vague fantasy à capuche sombre à souhait. La qualité de la suite avait été ensuite pas mauvaise (même plutôt très sympa à lire), mais un peu en-deçà à mon avis. Je commence par ce préambule pour dire que l’on reste dans cette dynamique de roman  sympa à lire, mais sans l’effet de surprise du premier roman, comme si le passage d’une première publication à un vrai statut de romancier était un peu compliqué.

Voilà, je préfère relativiser dès le début, car malgré tout, j’aime toujours Brent Weeks et sa nouvelle série qui ne fera pas date dans l’histoire, mais qui reste d’un niveau très suffisant pour se relaxer devant son bouquin. Le premier point positif de ce livre, et de la série en général pour le moment, c’est l’univers dépeint que je trouve accrocheur, avec son système de magie original ainsi que l’intrigue pas manichéenne avec quelques rebondissements vraiment cools et surtout placé aux bons moments je trouve. A cela s’ajoute toujours un petit pan fantasy initiatique avec le personnage de Kip, pour faire dans la fantasy classique, mais de façon toujours intéressante.

Néanmoins, c’est peut-être aussi de ce côté initiatique que vient un problème majeur, d’où ma critique nuancée dès le départ, qui est le suivant : les longueurs. Entre volonté de dresser une toile de fond complexe ou épurer le texte d’un bon tiers de son volume, on y gagnerait pas mal avec la seconde solution. Encore que Brent Weeks a la chance d’avoir une plume assez aérienne pour que l’on passe parfois sur les longueurs, mais là, il y en a trop. Le pire, c’est qu’elles sont présentes de façon très fractionnées souvent, avec deux ou trois pages par-ci par-là qui n’apportent rien, ou très peu.

Il s’agit du défaut majeur, et il en existe d’autres, mais moins visibles et plus à l’appréciation particulière de chaque lecteur je pense (les longueurs aussi d’ailleurs, mais je l’ai vraiment ressenti fortement). Mais ça n’enlève pas que j’ai bien aimé Le Couteau Aveuglant, ça se lit facilement et avec intérêt, et il y a moyen de faire un troisième tome captivant au vue du dénouement de ce second volume.

Note : 7,5/10
Une fantasy assez sombre pleine de couleurs. Si vous aimez Brent Weeks, vous aimerez Le Couteau Aveuglant. A dévorer.


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